Les chrétiens et les psys : elles ont essayé (partie 2)

Merci infiniment pour vos premiers retours suite au premier article de ce dossier.

C’est la toute première fois que je rédige sous ce format et vos retours sont très précieux pour moi.

Ce deuxième article va contrebalancer le premier. Parce que oui, entreprendre la démarche d’aller voir un psychologue est une chose, mais en trouver un qui nous convient, c’en est une autre.

Une fois n’est pas coutume, les prénoms de mes témoins ont été changés pour conserver leur anonymat.

J’ai rencontré 4 autres femmes qui m’ont fait part de leurs expériences avec des psychologues et force est de constater que ce n’est pas toujours simple de tomber sur celui ou celle qui va vraiment être une valeur ajoutée dans nos vies ! 

Catherine, Sonia, Oriane et Amandine, elles aussi chrétiennes, ont essayé mais les résultats n’ont pas toujours été ceux qu’elles attendaient…

Voyons tout cela ensemble !

Catherine : à la recherche de la bonne !

Catherine, c’est amie. Une amie qui a décidé de reprendre le contrôle de sa vie. Depuis quelques mois, elle s’est lancé l’objectif de comprendre son passé et ses traumatismes pour ne pas les subir dans son présent. Vous vous doutez bien que je l’ai encouragée dans sa démarche…

Elle s’est donc tournée vers un psychologue. Comment ? D’abord grâce aux recommandations de son entourage… Est-ce que ça a marché ? Non. « Pas de feeling ». Eh oui, ça arrive !

Le point sur lequel j’aimerais attirer votre attention est le suivant : ce n’est pas parce que quelqu’un vous a recommandé un psychologue que celui-ci est « bon » pour vous aussi. Et je vais même aller plus loin… Ce n’est pas parce que quelqu’un vous a recommandé un psychologue et que le « feeling » n’est pas passé, qu’il faut forcément abandonner l’idée d’en trouver un bon un jour !

Catherine, elle, n’a pas lâché ! Preuve en est, après un second rendez-vous avec une psychologue trouvée sur Doctolib, elle m’a dit « ça y est, je crois que j’ai trouvé la bonne. Je veux travailler avec elle. »

Sonia : quand on est une source de bénédiction pour ceux qui nous accompagnent

Contrairement à toutes les personnes que j’ai rencontrées avant, Sonia n’a pas choisi d’aller voir un psy : elle y a été contrainte.

Plus jeune, après des événements extrêmement douloureux, elle s’est retrouvée régulièrement devant un psy et n’arrivait pas à exprimer ses émotions… Malgré toutes les techniques opérées par la psy, rien à faire. C’est une attitude fermée que cette dernière obtenait… Jusqu’au jour où… après quelques vacances, Sonia est retournée chez sa psy avec la paix et le sourire. La raison était simple : elle avait rencontré Jésus. Cette rencontre l’a transformée en très peu de temps. Sa psy n’en revenait pas.

Est-ce que Sonia pense que les psy sont inutiles ? Pas du tout. Elle pense juste qu’au moment où elle en voyait un, ce n’était pas ce dont elle avait besoin. Elle avait besoin d’une guérison que Dieu seul pouvait lui apporter. Et vous savez quoi, elle a été un témoignage vivant pour sa psy.

Devenue adulte, Sonia a tenu à me dire « je reconnais que le travail amorcé avec cette psy a été très bénéfique pour me connaître, me comprendre… Le travail de cette thérapeute m’a quand même apporté un grand quelque chose que le Seigneur a su parfaire par la suite. »

Amandine  : Consulter oui, mais pour un objectif spécifique

Amandine est la personne qui m’a proposée son témoignage ! Merci à elle car vraiment, tout ce que j’ai pu lire sur le sujet m’a beaucoup apporté.

Amandine est chrétienne et dans son entourage, aller voir un psy, c’est remettre en question sa foi en Dieu. Cependant, face à une situation particulière, elle a décidé de sauter le pas et de consulter.
Contrairement à beaucoup de personnes, Amandine savait ce qu’elle recherchait : elle voulait des réponses précises… C’est une chose qu’elle n’a pas totalement obtenue malgré de nombreuses tentatives.

C’est en se tournant vers un psychanalyste qu’elle commence à avoir des débuts de réponses… En effet, ce dernier a réussi à mettre des mots sur ce qu’elle vivait. À partir de là, elle a pu se « fixer » et commencer à travailler sur elle.

Elle m’a expliqué que le travail du psy a été de mettre les mots sur le mal… Mais le gros du travail a été personnel. « Il ne faut pas attendre du psy de travailler à notre place » disait-elle.

Ce que j’ai aimé dans ce témoignage c’est qu’Amandine, malgré le fait d’avoir été aidée, ne conseille pas à tout le monde de consulter… En tous cas pas pour rien… Il faut avoir un objectif selon elle. Il ne s’agit pas de consulter à tout va dès que quelque chose ne tourne pas rond, ou pas comme on le souhaiterait

Oriane : les psys oui, mais ça n’a pas fonctionné avec moi

Oriane est une personne merveilleuse qui capitalise sur ce qui a pu lui arriver de pire pour donner le meilleur aux autres. 

Les psys, elle n’en a pas peur. Néanmoins, après avoir essayé d’en consulter un, elle n’a pas souhaité continuer.

« J’ai eu le sentiment de faire du sur place et de ne pas avancer sur les problématiques que j’avais. C’était comme un dialogue de « sourds » selon moi. Je m’attendais à ce qu’on continue de séance en séance à parler de ce qui avait été dit à la précédente et avancer mais ce n’était pas le cas. On parlait du présent alors que beaucoup de mes problèmes viennent du passé/de l’enfance. J’ai eu le sentiment de ne pas être comprise non plus. Ce qui fait que j’avais beaucoup de frustrations. »

Elle n’a pas souhaité continuer avec une autre personne. Cependant, son conseil aux personnes qui souhaiteraient consulter est le suivant : « Si l’idée d’aller voir un psychologue ou un thérapeute vous traverse l’esprit c’est qu’au fond de vous, vous avez besoin d’aide donc allez-y.

Parce que si vous n’y allez pas vous allez ignorer cette idée mais elle reviendra plus tard vous « hanter ».Donc faites-le le plus tôt possible si vous vous sentez prêts. »

En conclusion de ce deuxième article, j’ai envie de dire que tout le monde ne tombera pas sur la personne qu’il lui faut… C’est ok. Il n’y a aucune obligation d’y aller. J’en vante les mérites parce que ça m’a aidé à un moment où j’en avais besoin.

Tous ces articles n’ont qu’un but réel : vous dire qu’il n’y a pas de mal à se faire aider par un psychologue. Vous n’en aurez peut-être pas besoin en réalité… (nous le verrons dans le prochain article). Mais ça existe et ça peut faire du bien, et plus encore, ça peut aider à avancer.

Lire l’article précédent.

Avec amour,

Stéfany Yang

1 réflexion sur « Les chrétiens et les psys : elles ont essayé (partie 2) »

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