Déjà deux articles ont été rédigés sur le sujet et je suis vraiment très heureuse de pouvoir les partager avec vous.
Ce troisième article est l’avant dernier de ce dossier. Après quoi, j’aborderai d’autres sujets qui me tiennent à coeur.

Depuis le début de la semaine, je vous ai partagé le témoignage de chrétiennes qui avaient a minima essayé de voir un psychologue. Parfois tout s’est bien passé et d’autres fois non.
Aujourd’hui, je vais vous parler de Rita et Rosalie, deux chrétiennes qui estiment ne pas en avoir besoin.
Ce blog est un espace où la bienveillance règne et où la critique non constructive n’a pas sa place. Je vous demanderai donc de ne pas juger ce qui va être dit.
Rita : quand la Parole de Dieu fait le job
J’ai rencontré Rita il y a de nombreuses années. On se parle très occasionnellement mais c’est toujours un plaisir pour moi d’échanger avec elle.
Elle n’est pas du tout née dans une famille chrétienne, mais sa rencontre avec Dieu a changé sa vie, au point où elle a, petit à petit, abandonné beaucoup de choses « du monde » qu’elle affectionnait.
Pour elle, sa médecine, c’est Dieu.
Pour être tout à fait honnête, quand j’ai lu le début de ses réponses à mes questions, je me suis dit « mais non, il ne faut pas qu’elle pense comme ça. » Et puis à la fin, je me suis dit « et si elle n’en avait tout simplement pas besoin« .
Tous ces témoignages m’ont marqué parce qu’ils m’ont fait réalisé ce que je vous ai dit dans le précédent article : même si à moi, ça m’a fait du bien, tout le monde ne le vivra pas nécessairement de la même manière.
Rita m’a expliqué qu’au plus bas de ses épreuves, le Saint-Esprit a été son meilleur conseiller. Elle a pu occasionnellement se tourner vers « un homme ou une femme de Dieu » mais ce dont elle avait besoin pour se relever, c’était Dieu Lui-même. Comment ne pas la croire quand on sait que Dieu peut le faire ?
Rosalie : j’ai du mal à me confier dans des personnes que je ne connais pas
Etant une personne extravertie, j’ai toujours eu un peu de mal à comprendre ce qui se passe dans la tête d’une personne qui ne l’est pas du tout.
Mais voilà, Rosalie est très pudique et a beaucoup de mal à se confier. Autant vous dire que l’idée même d’aller voir un psychologue ne lui traverse pas l’esprit. Elle n’est pas du tout contre l’idée que des chrétiens consultent, mais ce n’est pas pour elle.
Elle m’a expliqué ceci : « je suis quelqu’un de très pudique et j’ai du mal à parler de mes difficultés à d’autres personnes que le Seigneur. »
Les seules autres personnes avec lesquelles elle se sent suffisamment à l’aise pour en parler sont son mari, sa famille et quelques rares soeurs dont les conseils et encouragements la fortifient. Autrement, elle ne s’expose pas.
Et en y pensant, je me dis qu’on peut ne pas se sentir suffisamment à l’aise pour aborder certains sujets avec des personnes qu’on ne connaît pas. Alors imaginez le stress que cela pourrait être pour cette personne !
La consultation est faite pour que le patient se sente mieux, mais si consulter est un problème, pourquoi donc se faire du mal ?
J’ai aimé lire ces deux témoignages car ils m’ont fait réaliser à quel point nous sommes tous différents et que chacun a sa manière de venir à bout des difficultés.
Ne pas aller voir un psychologue ne fait pas de vous quelqu’un de fort ou de faible… Le plus important est d’aller bien et de rester équilibré.
Ça peut aider d’en consulter un si besoin, mais dans le cas contraire, c’est okay. Et c’est même super, en fait !
Demain, le dernier article portera sur le témoignages de psychologues chrétiennes 🙂
En attendant, si ce n’est pas fait, l’article 1 et l’article 2 sont toujours disponibles !
Ça va être cool !
Du love, du love !
Stéfany Yang